23 mars 2012
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elle avait pris
un mot de sa langue natale
pour désigner le firmament
moi à son bras
sur le seuil de sa maison
je contemplais les étoiles
la plus belle de celles-ci
était près de moi
et elle ne le savait pas
maintenant que mes nuits
sont privées de cette beauté
je regarde le noir de ma vie
longtemps après la mort des étoiles
elles brillent encore dans les années-lumière
et moi
même en son absence
je pétris le vide de son bras
le parfum de son épiderme
elle avait pour nom STERED
des étoiles en langue bretonne
dans la folie des comètes
et des voies lactées
elle m'a laissé seul dans le sombre des années