il fait un froid d'hiver naissant
les oyats ont réduit leur voilure
seuls les grains chauds du sable
dansent dans la froidure
malgré ma pélerine de marin
mon corps frissonne
je garde aux braises de mon coeur
mon bel amour
comme le calme du rivage
notre amour s'est apaisé
la confiance des accostages
au jour de grande marée
ce que nous avions déchiré
la voile de nos sentiments
sur les falaises de nos vies
ce que nous avions écorché
d'écume blanche
les lèvres rougies de nos paroles
combien avions-nous rompu
les amarres de nos navires
combien avions-nous éloigné
les épidermes de nos mains
puis après les grondements de l'océan
et le silence de l'absence
le vent s'est levé doucement
l'apaisement revenu
certes il faudra encore des escales
des retours de pêche
sous la course des lunaisons
je sais que notre bateau
va sur une mer calme
sous un ciel chargé d'étoiles
mon astre lumlneux
sait la joie de mon coeur
je suis heureux
de ma miraculeuse pêche
le vent d'hiver peut se lever
l'amour est dans l'âtre de mon coeur
l'amour est dans l'âtre de son coeur
nos liens solidement noués
nous allons sur le rivage
sa main dans ma main
il ne peut arriver
que la sérénité des marées amarrées
( texte du 05/12/2011......................................)
( depuis le vent triste s'est levé....................)
( silence , tristesse, abandon.......................)