Le boulevard Richepin
longe la mer
les goélands voraces
quémandent du port du rosmeur
au port-rhu
quelques détritus
ton ancien logement
s'ouvre sur l'océan
à deux pas
de la plage des dames
mais ici
seuls les bigorneaux sont amoureux
j'ai marché souvent
le long de ce quai
en espérant croiser ton pas
j'ai été jusqu'à tréboul
cherchant ton regard
dans la houle
en regardant L'île Tristan
dans le soir
je repense souvent
à tes paroles
devant le petit phare
deux feux courts
un feu long
me disais-tu
je cherche maintenant
les lumières du port
les feux de L'île Tristan
et y faire une dernière escale
au terme de ce périple en solitaire
bien à toi
frêle buste de sardine
tu resteras mon indécise
dans les yeux de la ville d'ys